Christophe Bernard de Althéa Provence a réalisé une interview de Thierry Thévenin pour éclairer sur le besoin de reconnaissance des petits producteurs de PPAM en France.
La vidéo est disponible sur son site
Dans sa lettre d’information hebdomadaire, il accompagne la vidéo du texte suivant, que nous vous partageons.
» Dans le monde des plantes médicinales, les gens importants, ils ramassent, cultivent, transforment et conseillent les plantes.
Ils ne siègent pas dans différentes commissions à Bruxelles.
Non, ils sont tout en bas.
Ils se lèvent tôt et se battent pour en vivre.
Ils grattent la terre, se fendent les ongles, se cassent le dos.
Mais punaise, qu’est-ce qu’ils aiment ça ! Parce qu’en bas, sous le soleil, on est bien.
Ils ont choisi ce métier car ils ont l’amour de la terre, de la nature et des plantes.
Il y a les précurseurs, les « anciens » (mot que j’utilise avec respect), ceux qui ont roulé leur bosse.
Thierry a démarré son activité de paysan-herboriste vers la fin des années 1980.
Comme il le dit lui-même, il a démarré « en toute naïveté, en toute candeur ».
Quelques décennies et un procès plus tard, il est devenu l’un de nos grands défenseurs de la cause.
Thierry et ses collègues ont défriché pas mal de choses pour la nouvelle génération.
Ce Thierry, en France, on le connaît bien. C’est Thierry Thévenin.
Et donc, je vous connais :-), vous allez penser que la nouvelle génération a de la chance.
Tout est tracé, tout est simple pour eux, les blocages ont été démolis, les barrières sont tombées !
(rires… comme disait Coluche, ‘tendez, c’est pas fini !)
Parlons donc de cette nouvelle génération d’amoureux des plantes.
Audrey et Julien ont démarré il n’y a pas si longtemps.
Ils touchent à peu près à tout : ils préparent des plantes en vrac, des teintures, macérats de bourgeons, onguents, huiles essentielles.
C’est tellement facile pour eux (sarcasme) qu’Audrey est venue expliquer sa situation au sénateur Joël Labbé. (pour information, nous avons enfin un sénateur qui semble vraiment s’intéresser à notre quête).
Ça, c’était en mai dernier 2019. Je vais vous donner le lien pour que vous puissiez écouter le témoignage.
Et moi, lorsque j’écoute l’histoire d’Audrey, j’en ai la mâchoire qui se décroche.
J’ai donc demandé à Thierry de venir éclaircir la situation actuelle.
Comment on en est arrivé là ?
On va où exactement ?
Y a-t-il un espoir que la situation s’améliore bientôt ?
Que pouvons-nous faire, nous, amoureux des plantes ?
Quel est notre devoir citoyen ?
Si vous habitez en France, regardez cet entretien.
Si vous n’habitez pas en France, venez voir ce qui se passe au pays de Molière. »