Dernière journée du projet COMPAIRS

Le programme de recherche COMPAIRS

La certification par les pairs, c’est ce que nous pratiquons à SIMPLES depuis bientôt 40 ans. L’obtention de la mention SIMPLES se fait entre producteurs (par les pairs), alors que la mention AB par exemple se fait par un audit extérieur (certification par un tiers). Depuis une quinzaine d’années , ce type d’organisation est désigné par l’acronyme SPG : Système Participatif de Garantie. Elle se pratique en France (Nature & Progrès par ex), mais aussi dans le reste du monde notamment en Amérique du Sud.

Depuis 2019 , SIMPLES participe au projet COMPAIRS, élaboré conjointement avec différentes initiatives de SPG, des acteurs de l’économie sociale et solidaire (ESS), et des chercheurs dans le domaine, avec pour objectif une montée en conceptualisation et une confrontation de différents modèles SPG, afin d’identifier leurs facteurs de succès.
Le projet COMPAIRS est suivi principalement pour les SIMPLES par Vincent Riquet & Micias Saillard qui ont participé à la dernière journée de rencontre qui portait sur la reconnaissance institutionnelle des SPG. On retiendra de ces rencontres les apprentissages communs des différents SPG et les propositions de perspectives pour les participants du projet COMPAIRS. Pour conclure ce projet et ne pas perdre la dynamique initiée, il a été décidé de créer une association dont l’objectif sera de faire connaître les SPG au grand public et de porter une voix militante.

> Plus d’info sur le projet COMPAIRS

> Présentation du SPG des SIMPLES par Micias Saillard

Les dispositifs de crédibilité du label au Syndicat des SIMPLES

« Violence de l’ultragauche, eco-terrorisme » : dernières cartouches d’un pouvoir contre nature, adepte de la stratégie de la peur et du chaos

Communiqué de presse « Soutien aux Soulèvements de la Terre » 5 avril 2023. Thierry Thévenin, porte-parole du Syndicat SIMPLES

Création de la cellule anti-ZAD, annonce de dissolution des Soulèvements de la Terre, soutien et encouragements aux Brav-M qui ont violenté les manifestants de Sainte Soline (79), le message du ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin est clair :  c’est fini : plus aucune ZAD ne s’installera dans notre pays. Ni à Sainte-Soline ni ailleurs » car « l’autorité réclamée par les Français est là »1.

Ce discours martial et radical est l’affirmation directe et sans fard d’un gouvernement qui engage depuis les débuts du quinquennat une véritable guerre aux écologistes et plus largement à toutes celles et ceux qui remettent en cause la destruction de la nature par l’extractivisme, l’agriculture ou la foresterie industrielles.

Déjà en 2019, Christophe Castaner, prédécesseur de Gérald Darmanin, créait la cellule Demeter, cellule de renseignements de la gendarmerie, pour tenter de museler les opposants aux exploitations des « mille vaches » et autres « agro-usines à méthanisation » : « Avec Laurent Nuñez, nous sommes déterminés à combattre de toutes nos forces les atteintes contre les agriculteurs et leurs exploitations2»

De même, à Ste Soline le 25 mars dernier, il s’agissait bien pour ce gouvernement de « combattre » et non de « défendre », sinon, pourquoi d’autre que pour mener une « guerre » l’État annonce avoir mobilisé plus de 3 000 policiers, avec véhicules blindés, hélicoptères et largué près de 5 000 grenades pour 6000 manifestant.e.s3 !

Il ne s’agissait pas d’une « opération de maintien de l’ordre », mais bien d’une « opération d’anéantissement des forces rebelles ».

L’annonce de dissolution des Soulèvements est un leurre grossier pour tenter de faire diversion vis-à-vis de la responsabilité de ce « massacre » organisé.

Les membres du syndicat SIMPLES sont ouvertement et résolument solidaires avec tout.e.s les « rebelles » opposé.es aux projets d’une minorité économiquement dominante.

En effet, si on prend l’exemple des mégabassines du Poitou, seulement 7% des agriculteurs locaux tentent d’accaparer le peu d’eau restant dans les nappes phréatiques, tandis que les 93% restants subiront avec les jardiniers amateurs et toute la population la restriction estivale et la disparition des zones humides !

C’est pour toutes ces raisons qu’aujourd’hui comme en 20194 et depuis sa création il y a 40 ans, les membres du syndicat SIMPLES font partie de ces millions de Françaises et de Français qui subissent, mais refusent de toutes leurs forces cette politique de prédation aveugle et consumériste qui détruit leur avenir et celui des générations qui viennent.

Nous nous opposons sans réserve à cette criminalisation des écologistes et des journalistes qui suivent leurs actions.

Nous nous opposons à ce gouvernement qui ne respecte pas le Droit, universel, social, environnemental et qui met en péril nos activités et notre existence même.

Nous nous opposons à ce gouvernement qui prétend vouloir dissoudre les Soulèvements de la Terre, car si nous laissons faire ce coup de com médiatique sans réagir, ce sont tous les mouvements et associations écologistes qui le composent qui seront attaqués, menacés de dissolution ou muselés.

Nous nous opposons à ces retenues d’eau dont certaines sont construites et exploitées de manière illégale, malgré l’annulation de leur autorisation d’exploitation par la justice administrative.

Nous nous opposons à la destruction de ces milliers d’hectares de forêts, de haies bocagères détruites par et pour la technologie industrielle (grandes cultures d’exportation pour les biocarburants, bois énergie, centrales à gaz5, « fermes solaires », etc.)

Nous nous opposons à ces subventions qui financent les coupes à blanc, les machines à broyer, l’artificialisation des sols

Nous nous opposons à ces fonds publics qui financent la répression, le « broyage » de la contestation et les campagnes d’artificialisation des consciences.

Nous soutenons ces défenseurs et ces défenseuses de l’environnement qui sont surveillé.es, intimidé.es, gazé.es, menacé.es à la tronçonneuse, voire littéralement abattu.es6 avec la complicité passive des forces de l’ordre.

Nous soutenons ces journalistes qui ont été empêché.es, retenu.es et blessé.es dans l’exercice de leur métier, car il s’agit d’une attaque inacceptable à la liberté de la presse et la liberté d’expression qui sont les piliers de notre démocratie. 

Nous nous soulevons contre la criminalisation des mouvements écologistes qui contribue à semer le doute dans l’opinion publique et tente d’occulter le fond du problème.

Ce gouvernement n’œuvre pas pour sauver le climat, ce gouvernement n’est même pas climato-sceptique, il est climato-négationniste !

Nous, producteurs et productrices de SIMPLES, nous nous opposons à cet aveuglement gouvernemental mortifère et injuste, car nous avons conscience que c’est notre existence même qui est menacée : nous dépendons directement et totalement de la diversité floristique et du bon état des écosystèmes « naturels ».

Aujourd’hui, des millions de Françaises et des Français sont intéressé.es par les soins naturels7, or, l’écrasante majorité des plantes médicinales est cueillie à l’état sauvage. Sur les centaines d’espèces de notre pharmacopée, une poignée est aujourd’hui cultivée à grande échelle, un grand nombre ne peut pas se domestiquer.

Un non moins grand nombre est directement menacé par les activités agricoles, forestières et par toutes les infrastructures qui découlent de choix d’une politique ultralibérale effrénée.

Nous lançons ou relayons depuis des décennies des alertes répétées en ce sens, que ce soit aux pouvoirs publics ou dans la presse, au sujet de l’arnica8, de la gentiane, de la rhodiole9, etc.

Nous attendons, en vain, depuis des années, la révision et l’actualisation de la liste nationale des espèces protégées par le ministère de l’Environnement. La liste actuelle, à peine révisée, date de 1982 !

Chaque année, le ministère promet une liste actualisée qui n’arrive jamais faute de moyens, alors que des moyens énormes sont par contre mis à disposition des filières industrielles pour justement « écraser » ces mêmes espèces rares et menacées.

La coupe est pleine du poison de cette politique de guerre, antidémocratique, ultralibérale et hors contrôle, qui nous mène de fait à une inéluctable disparition programmée.

Nous sommes partie prenante et solidaire de ce vaste mouvement social qu’est Les soulèvements de la Terre, vaste collectif d’associations, d’organisations, de syndicats, d’élus et de dizaines de milliers de citoyen.ne.s pour qui la coupe est pleine et pour qui l’avenir repose d’abord et toujours sur le respect et la confiance envers le vivant, envers la vie, envers la nature, la biodiversité et tous ces mots qu’on emploie pour tenter de définir ce qui nous « met au monde ».

Nous le répétons ici, au nom du « droit à la résistance à l’oppression10 » nous nous opposons fermement et sans réserve à toutes les opérations de guerre que mène ou mènera ce gouvernement contre les équilibres naturels de la planète et contre celles et ceux qui tentent de les défendre.

Aujourd’hui, tout comme François-Antoine Rauch l’écrivait déjà en 1818, soulevons-nous toutes et tous pour la Terre, car « La nature est en ruine, dans cet état de subversion elle menace l’Homme, il est urgent de la régénérer11 ».

Thierry Thévenin, porte-parole des Simples, 5 avril 2023

1 JDD Médiapart 2 avril 2023, Jade Lindgaart

2 https://www.interieur.gouv.fr/Archives/Archives-ministres-de-l-Interieur/Archives-Christophe-Castaner/Dossiers-de-presse/Presentation-de-DEMETER-la-cellule-nationale-de-suivi-des-atteintes-au-monde-agricole

3 Le ministère de l’Intérieur estime que 6 000 personnes ont manifesté à Ste Soline ; les organisateurs estiment qu’au moins 30 000 personnes étaient présentes.

4 En janvier 2020 Simples signait une tribune contre la cellule Demeter : https://reporterre.net/Le-gouvernement-cree-une-cellule-militaire-pour-surveiller-les-opposants-a-l-agro-industrie

5 https://www.change.org/p/pour-l-abandon-du-projet-de-centrale-à-gaz-à-landivisiau-29 (Nous avons ensuite été co-condammés à verser 1000 euros d’amende pour s’être opposés à ce projet !)

6 Une militante a été littéralement « abattue » en même temps que l’arbre qu’elle tentait de protéger des tronçonneuses, sous l’œil passif de la gendarmerie ! https://lareleveetlapeste.fr/sur-la-montagne-de-lure-500-hectares-de-forets-sont-menaces-par-des-centrales-photovoltaiques/

7 Le rapport du Sénat de 2018, « Les plantes médicinales et l’herboristerie : à la croisée de savoirs ancestraux et d’enjeux d’avenir », a parfaitement démontré cet intérêt de la société pour les plantes médicinales et a voté à l’unanimité 39 résolutions qui vont dans le sens de la promotion et de la préservation de ce patrimoine commun.

8 https://www.syndicat-simples.org/communique-de-presse-de-lafc-sur-larnica-montana/

9 https://doctech.cbnpmp.fr/cueillette/Monde-des-Plantes_517_Lescure-Thevenin-Garreta-Morisson_Plantes-Objet-de-Cueillettes-commerciales-Territoire-Metropolitain.pdf

10  Déclaration des droits de l’homme et du citoyen : Art 2:  » droit à la résistance à l’oppression » https://www.vie-publique.fr/fiches/23910-le-droit-de-resistance-loppression

11 André Jammes, « François-Antoine Rauch (1762-1837) Un précurseur de l’écologie », éditions Des cendres à Paris, 2022

Enregistrement Audio de la Fête des Simples de CHANTEIX dans le Limousin

Depuis 2006, le syndicat S.I.M.P.L.E.S organise régulièrement une « Fête des Simples », grande rencontre nationale entre les producteurs, cueilleurs, sympathisants de S.I.M.P.L.E.S, mais également de nombreux acteurs et passionnés du monde végétal. Cet événement a lieu tous les deux ans. La 12eme édition de la Fête des Simples, a été un peu spéciale car elle marquait les 40 ans du Syndicat !

Pour cette occasion, ce sont 24 fêtes sur tout le territoire national qui ont été organisées, pour Préserver, Résister, Transmettre.

Vous trouverez ci-dessous les enregistrements des conférences et balades botaniques d’une de ces fêtes à CHANTEIX dans le Limousin!

L’équipe d’organisation de la fête des Simples en Limousin remercie l’ensemble des intervenant.e.s d’avoir accepté d’être enregistré.e.s afin de poursuivre le partage de leurs connaissances à une audience plus large.

Accéder aux enregistrement audio des conférences et des balades botaniques

Tribune de Médiapart : Pour des forêts vivantes, il est temps de changer nos pratiques sylvicoles

Depuis plus de deux mois, des habitant·es du Plateau de Millevaches sont mobilisé·es pour empêcher la coupe rase du « Bois du Chat » , une forêt sur la commune de Tarnac. Un ensemble de personnalité·es et de structures dont SIMPLES appellent à faire évoluer la réglementation nationale. « Face à la catastrophe climatique et à la chute désastreuse de la biodiversité, les forêts sont nos alliées et il est urgent de reconsidérer la politique forestière dans son ensemble. »

Depuis plus de deux mois, des habitant·e·s du Plateau de Millevaches sont mobilisé·e·s pour empêcher la coupe rase d’une forêt de feuillus sur la commune de Tarnac en Corrèze. Le cas du dénommé Bois du Chat est devenu emblématique des enjeux liés à la question forestière, sur la Montagne limousine comme sur d’autres territoires boisés. En zone Natura 2000 et à ce titre désignée comme lieu de protection d’un certain nombre d’habitats et d’espèces, sur les pentes fortement sensibles à l’érosion des bords de Vienne, cette forêt est destinée à être totalement rasée pour laisser place à une plantation de résineux.

Les politiques actuelles, à l’instar du Plan de relance, qui promet de « faire la France de demain », encouragent ces pratiques en subventionnant massivement l’enrésinement des forêts françaises, suivant le modèle industriel des monocultures et coupes rases. Ce sont pourtant des pratiques que nous aimerions dire « d’un autre âge », nous savons aujourd’hui qu’elles participent à la dégradation des sols, des milieux, de la biodiversité et qu’elles fragilisent de manière dramatique les précieuses ressources en eau.

Dans le cas particulier du Bois du Chat, de nombreux recours ont été tentés pour protéger cette forêt spontanée de chênes et de hêtres : rassemblements populaires, associations naturalistes attestant la présence d’espèces protégées, actions juridiques visant les irrégularités de certains aspects du chantier, proposition à l’initiative du Parc naturel régional de Millevaches de la signature d’un contrat protégeant la forêt et assurant une compensation financière à la propriétaire. Mais cette dernière, ayant refusé l’offre pourtant généreuse, tente de passer en force et d’imposer une reprise du chantier. Le tout avec le concours de la préfecture de la Corrèze qui, ignorant délibérément le caractère parfaitement non-violent de toutes les actions menées, agite désespérément la dérisoire menace de « l’ultra-gauche » et empêche par arrêté l’accès aux routes et chemins menant au bois, invoquant un « risque de trouble à l’ordre public ».

Malgré tout cela, la détermination des habitant·e·s reste entière et le chantier n’a pu reprendre, le Bois du Chat est encore debout. Cette mobilisation est aujourd’hui relayée par de nombreux médias : en plus de la presse locale (La Montagne, France bleu, France 3, TéléMillevaches), des médias nationaux comme Mediapart et Reporterre, ainsi que l’association Canopée, donnent un écho retentissant à cette lutte.

Car, au-delà de « sauver le Bois du Chat », l’enjeu est de faire évoluer la réglementation nationale pour faire adopter des pratiques forestières respectueuses des humains et des milieux, comme c’est le cas chez nombre de nos voisins européens. Les schémas de gestion sylvicole régionaux, qui pour l’heure autorisent ces pratiques, sont en renégociation en ce moment même, il serait temps en 2023 d’y intégrer les volets biodiversité promis par l’État pour 2021. Une mission d’information de l’Assemblée Nationale travaille actuellement sur l’adaptation au changement climatique de la politique forestière et la restauration des milieux forestiers. Nombre d’acteurs de terrain, professionnels de la forêt, portent eux-mêmes un regard critique sur des pratiques destructrices qui fragilisent leur métier à long terme et l’essence même de leur mission. Une large part de la population n’accepte plus ni la destruction du vivant, sacrifié sur l’autel d’une raison économique de court terme ni la tentative à l’œuvre de criminalisation des luttes écologistes qui ne pourra enrayer le changement profond appelé par l’opinion publique aujourd’hui.

Face à la catastrophe climatique et à la chute désastreuse de la biodiversité, les forêts sont nos alliées et il est urgent de reconsidérer la politique forestière dans son ensemble, c’est pourquoi nous demandons :

  • L’arrêt définitif du chantier de coupe rase au Bois du Chat.
  • Un moratoire immédiat sur les coupes rases de forêts de feuillus.
  • La fin des politiques publiques encourageant un système industriel basé sur la monoculture et la coupe rase programmée.

Les signatures sont ouvertes, vous pouvez les faire parvenir à l’adresse : tribuneboisduchat@riseup.net

>Voir les signataires :

Coupe rase au Bois du Chat : la tension monte d’un cran Voir la vidéo

Mobilisation Internationale pour la défense de l’eau – 25 & 26 mars

Mobilisation internationale PAS UNE BASSINE DE PLUS dans le Poitou-Charentes! Nous serons nombreux.ses à venir de tous pays et plus déterminé.e.s que jamais pour obtenir l’arrêt du projet de méga-bassines !

Depuis un an, le mouvement parti du marais poitevin pour arrêter les méga-bassines a pris une ampleur retentissante par le biais d’une série de manifestations populaires et d’actions de désobéissance destinées à arrêter les chantiers en cours. Ces cratères géants d’une dizaine d’hectares, remplis en puisant dans les nappes phréatiques sont devenus le symbole d’une maladaptation au changement climatique. Ils incarnent le maintien coûte que coûte d’une irrigation excessive et d’un modèle agro-industriel qui écrase les paysan.nes, détruit les milieux naturels et menace in fine les populations. A partir d’une série de nouvelles bassines projetées dans les Deux-Sèvres, ces infrastructures menacent de se répandre dans d’autres régions à grand renfort d’argent public.

Avec la mobilisation historique de Sainte-Soline, c’est à l’ensemble du pays et bien au-delà que se sont vus révélés les enjeux de l’accaparement de l’eau par une minorité d’irrigants, en pleine sécheresse systémique. Face à la détermination et au nombre chaque fois croissant de manifestant•es, le gouvernement n’a pour l’instant pour seule réponse que d’interdire, réprimer et annoncer à l’arrachée 30 nouvelles méga-bassines dans la Vienne. Mais de toutes parts, le dispositif bassine et ses protocoles prennent l’eau, de nombreux•ses acteurs•trices clés des territoires concernés – tout comme une partie croissante du monde paysan ou scientifique – le rejettent de plus en plus ouvertement.

Il faut maintenant faire en sorte que ce refus aboutisse. Tant que la question du partage de l’eau ne sera pas remise au cœur du débat, le mouvement va devoir encore se renforcer. Nous relayons donc le message du collectif « Bassines Non Merci , des Soulèvements de la terre et de la Confédération Paysanne pour appeler à une manifestation internationale anti-bassines le 25 mars prochain dans le Poitou-Charentes. 

Retrouvez toutes les informations sur le site de « Bassines Non Merci »